La Commission municipale du Québec a signifié à la Ville de Trois-Rivières par écrit les résultats de l’enquête qu’elle a menée à la suite d’allégations de propos violents, misogynes et racistes. La Commission conclut, après avoir rencontré plusieurs témoins, qu’aucune investigation supplémentaire n’est nécessaire et met fin à ses démarches.
« En effet, au terme de notre enquête nous constatons qu’aucun propos « misogynes » ou « racistes », ni aucun geste de cette nature n’a été commis ou prononcé. », peut-on lire dans la lettre envoyée par la Commission à la municipalité. « Quant aux allégations de « violence » […], le terme semble exagéré dans les circonstances. Avec les informations actuellement en notre possession, les paroles et les gestes révélés par l’enquête sont insuffisants pour conclure qu’un membre du conseil aurait contrevenu à ses obligations déontologiques. »
Rappelons qu’initialement, compte tenu de la gravité des propos, la Ville de Trois-Rivières et le Cabinet du maire avaient réagi sans délai en confiant au directeur général le soin de donner un mandat visant à faire la lumière sur la situation. La Commission municipale du Québec avait finalement, de son propre chef, déclenché une enquête à cet effet.
