Il reste trois semaines de capagne et le candidat bloquiste se désole du peu d’intérêt que les deux aspirants au siège de premier ministre font de nos priorités. Qu’on regarde du côté de Pierre Poilièvre ou de Mark Carney, il ne semble pas y avoir beaucoup d’appétit pour les enjeux qui nous préoccupent.
« Non seulement pour nos industries et notre agriculture, mais aussi pour la langue française, notre langue officielle qui n’est pratiquement pas parlé ni comprise par le chef libéral et encore moins par la Gouverneure Générale du Canada. Sera-t-elle au cœur des priorités à ne pas sacrifier, alors qu’elle figure à la liste américaine des « obstacles » au libre marché? Poser la question équivaut à y répondre. Qui, sinon le Bloc Québécois, a pour mission de nous représenter et défendre nos intérêts et nos valeurs, non seulement en priorité, mais en totalité et sans compromis? » déclare Rhéal Fortin.
« Que dire de la laïcité de l’état québécois qui fait notre fierté et nous protège de l’intégrisme en cette époque où le religieux et ses excès menacent quotidiennement nos démocraties partout dans le monde? N’avons-nous pas, plus que jamais, besoin d’un état neutre et respectueux de toutes les croyances religieuses? L’aspirant libéral Marc Carney, à l’image de son prédécesseur Justin Trudeau, nous promet pourtant de contester cette loi québécoise jusqu’en Cour Suprême! Ne devons-nous pas nous assurer que nos députés le confrontent et le forcent à y renoncer? » renchérit le député sortant.
« Et notre archaïque et inefficace système canadien d’immigration, ne devrait-il pas être réédité, ou minimalement revu et corrigé? Chaque année nous expulsons des gens qui se sont pourtant souvent bien intégrés à notre société. Ils parlent français, se sont impliqués dans leurs communautés, sont formés et travaillent, en plus d’avoir bien souvent fondé ici une famille tout aussi bien intégrée. Mais les règles en vigueur et l’absence de flexibilité du système nous forcent à nous en priver, alors que nous en avons bien besoin. Et au même moment nous en accueillons d’autres quelques fois impossibles à intégrer pour toutes sortes de motifs. Le Bloc Québécois insiste et continuera d’insister pour de la diligence et de la rigueur dans le traitement des dossiers et pour que la sélection soit prise en charge par Québec ou minimalement, que Québec soit consulté.
De dures négociations se préparent entre Ottawa et Washington, et le Québec doit être présent à la Chambre des communes, si nous voulons être pris en considération. Vous le savez, les absents ont toujours tort. » conclut Rhéal Éloi Fortin
N’hésitez pas à communiquer avec l’équipe de campagne au 450-327-5557, si vous souhaitez rencontrer le candidat. Rhéal Fortin souhaite également débattre dès que possible avec les autres candidats disponibles, sur ces enjeux qui nous préoccupent tous.
