Bien qu’il ait été annoncé que les policiers intensifieront leurs interventions, du 2 décembre 2022 au 2 janvier 2023, dans le cadre de l’opération nationale concertée (ONC) ciblant la capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou la drogue, plusieurs arrestations ont été faites en cette matière, depuis le début de l’opération, par les policiers de la SQ à Shawinigan. Au total, 7 personnes ont été arrêtées pour conduite avec capacité affaiblie par l’alcool à l’exception d’une conductrice qui était intoxiquée par la drogue.
Le cas le plus récent est survenu le 6 décembre vers 11 h 15. Les policiers ont reçu un appel concernant un conducteur en état d’ébriété dans le stationnement d’une épicerie du chemin St-Gérard à St-Gérard-des-Laurentides. Le conducteur, un homme de 68 ans de Shawinigan, a été arrêté. Au poste, il a échoué l’alcootest avec plus du double de la limite permise d’alcool dans le sang. Son VUS a été saisi pour 30 jours et son permis de conduire suspendu pour 3 mois.
Un autre cas est survenu le 2 décembre vers 16 h 30, un délit de fuite matériel est survenu sur le boulevard Royal à Shawinigan, impliquant une conductrice. Celle-ci a été localisée et arrêtée. La femme de 67 ans a échoué l’alcootest. Son permis de conduire a été suspendu pour 3 mois.
Également, un homme de 51 ans a été arrêté pour conduite avec capacité affaiblie et avait un taux d’alcoolémie qui atteignait 3 fois la limite permise lorsqu’il a été soumis à l’alcootest au poste. Une femme de 62 ans de Shawinigan a quant à elle été arrêtée pour conduite avec capacité affaiblie par la drogue. Un jeune conducteur de 18 ans fait aussi partie des personnes arrêtées.
Alcool ou drogue, on ne conduit pas!
- Rappelons que les policiers utilisent différentes techniques et outils pour détecter la drogue et l’alcool chez les conducteurs.
- La capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou la drogue demeure l’une des principales causes de collisions mortelles au Québec.
- Il demeure primordial de mettre la population en garde face aux différents mythes qui circulent en lien avec la possibilité de recouvrer sa capacité de conduire plus rapidement. Seul le temps permet de dissiper les effets liés à la consommation d’alcool ou de drogue.
- Estimer son propre taux d’alcoolémie est à proscrire. L’effet d’une seule consommation ne doit jamais être sous-estimé. Lorsqu’on boit, lorsqu’on consomme de la drogue, on ne conduit pas.
- Utiliser un appareil de détection d’alcool commercialisé peut présenter des enjeux de fiabilité puisque celui-ci n’est pas calibré et vérifié régulièrement par des autorités compétentes.
- Pour être sécuritaire, un conducteur qui a consommé se doit de recourir aux solutions de rechange existantes, soit le recours à un conducteur désigné, le taxi, le transport en commun, un service de raccompagnement ou l’hospitalité d’un proche.
- Bien que le cannabis soit légal, il est interdit de conduire après en avoir consommé. Comme c’est le cas pour l’alcool, il peut y avoir de lourdes conséquences (collisions, arrestation).
- Les conducteurs qui prennent le volant avec la capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou la drogue augmentent non seulement les risques d’être impliqués dans une collision mortelle, mais s’exposent également à différentes sanctions prévues par la loi, dont :
- une amende minimale de 1 000$ ;
- la suspension de leur permis de conduire ou du droit d’en obtenir un ;
- le remisage ou la saisie de leur véhicule ;
- une peine d’emprisonnement.
- L’alcool contribue encore chaque année à la détérioration du bilan routier. De 2016 à 2020, l’alcool était en cause dans de nombreuses collisions ayant entraîné (en moyenne, annuellement) :
- 85 décès (25 % du total des décès annuels);
- 200 personnes blessées gravement (15 % du total des personnes blessées gravement).
Bonne journée en toute sobriété!