Dès la sortie du caucus du Bloc Québécois, le député de Berthier-Maskinongé préparait son plan de match pour la session parlementaire qui s’est amorcée lundi dernier. Bien satisfait de son travail au sein du parti et sur le terrain, il est fier de voir que ses préoccupations font partie des 8 priorités que le Bloc Québécois mettra de l’avant rapidement:
- La défense de la clause dérogatoire afin de préserver les prérogatives de l’Assemblée nationale du Québec et lui permettre de décider par elle-même;
- Le recours à McKinsey et au privé pour les orientations et l’exécution des mandats de l’État;
- L’immigration, la francisation des nouveaux Québécois et l’assurance de leur intégration économique et culturelle heureuse;
- Le français et l’application de la Loi 101 aux entreprises sous juridiction fédérale;
- Le financement des soins de santé pour nos malades et la conclusion d’une entente satisfaisante pour le Québec;
- Les effets de l’inflation et de la probable récession sur le pouvoir d’achat des plus vulnérables, des aînés et des victimes de la crise du logement, qui frappe directement les gens dans Berthier-Maskinongé;
- La lutte aux changements climatiques, en mettant fin à toutes nouvelles explorations et exploitations pétrolières, tout en assurant la nécessaire transition hors de l’économie du pétrole vers un modèle de création de richesse durable, et ce, de façon intelligente;
- La protection intégrale du système de gestion de l’offre avec le projet de loi C-282, dont la tournée de mobilisation des producteurs agricoles s’achevait la semaine dernière.
Ce dernier élément fait particulièrement plaisir à M. Perron, qui perçoit la protection de la gestion de l’offre comme la cerise sur le gâteau : « Je suis fier du travail accompli avec mes collègues Luc Thériault, qui dépose le projet de loi, et Simon-Pierre Savard -Tremblay, qui est notre porte-parole en matière de Commerce international. Les producteurs et les associations agricoles sous gestion de l’offre sont derrière C-282 : ils ne veulent pas dépendre de compensations, ils veulent continuer de nous nourrir en demeurant indépendants. Maintenant, c’est aux députés de la Chambre de décider s’ils rejoindront leurs rangs ou s’ils resteront dans le champ! »
De nombreux acteurs québécois et canadiens seront d’ailleurs présents le 8 février prochain pour le vote en 2e lecture du projet de loi C-282. La pression sera forte pour les élus du Parlement qui devront concrétiser leurs bons mots pour l’agriculture en actions.