La firme Groupe DDM débutera une étude, comprenant plusieurs expertises environnementales et scientifiques, sur le lac à la Pêche au cours des prochains jours et pendant toute la période estivale. L’étude vise à appuyer le renouvellement de l’entente à long terme concernant l’approvisionnement en eau entre la Ville et Parcs Canada.
Dans les prochaines semaines, il sera possible de voir des embarcations à moteur, habituellement interdites, sur le lac à la Pêche ainsi que la présence de drones au-dessus du lac. Ces outils serviront à la collecte de données nécessaires à la réalisation des études. Les employés de la firme seront identifiés.
Rappelons que depuis 1934, la principale source d’eau potable de la Ville de Shawinigan est le lac à la Pêche, situé dans le parc national de la Mauricie. En 1977, le gouvernement fédéral et la Ville de Shawinigan signent une entente pour protéger l’approvisionnement en eau potable dans le lac à la Pêche par la Ville.
Bien que le suivi de la qualité de l’eau réalisé par Parcs Canada dans le cadre de son programme de surveillance de l’intégrité écologique au lac à la Pêche démontre qu’il est en santé, la Ville de Shawinigan s’est engagée à compléter cette étude cet été. Celle-ci s’inscrit dans le cadre du renouvellement de l’entente entre la Ville et Parcs Canada et vise à établir des modalités qui assureront une saine gestion de la ressource.
Cette étude est une étape normale d’un processus rigoureux visant à évaluer et documenter les effets anticipés du prélèvement de l’eau brute au lac à la Pêche. La firme analysera non seulement les impacts sur l’écosystème du lac à la Pêche, mais aussi de son bassin versant, le cas échéant. L’analyse doit aussi considérer les impacts probables de la dynamique climatique future sur le milieu.