Équipes mixtes d’interventions psychosociales et policières – Un financement de 200 000 $ pour la mise en place d’équipes d’interventions mixtes en Mauricie et au Centre-du-Québec

Coourtoisie

Le député de Maskinongé, Simon Allaire, a annoncé aujourd’hui, au nom du ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, et du ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, qu’un financement annuel de 200 000 $ est accordé au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec afin de soutenir le développement de deux nouveaux projets de pratiques mixtes d’interventions psychosociales et policières de proximité. Ces projets visent les territoires des réseaux locaux de services de Maskinongé et d’Arthabaska-et-de-l’Érable.

Ce financement permettra d’adapter les interventions policières afin de mieux répondre aux besoins de la clientèle en santé mentale, d’améliorer la réponse aux besoins psychosociaux de la population, de réduire la judiciarisation des personnes qui vivent des troubles mentaux et qui sont en situation d’itinérance et de réduire les risques de détérioration de la situation des personnes en crise. Ces projets d’équipes mixtes permettront également d’améliorer la coordination et le partage d’expertise entre les services policiers et les services du réseau de la santé et des services sociaux et leurs partenaires pour mieux comprendre les problématiques de santé mentale, en plus de favoriser la redirection rapide des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale vers les bons services, limitant ainsi le recours aux urgences hospitalières.

Ce soutien s’inscrit dans le cadre des mesures prévues au Plan d’action interministériel en santé mentale 2022-2026 (PAISM) et s’ajoute au financement déjà prévu. Il est le fruit d’une entente entre la Sûreté du Québec et le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec.

Rappelons que le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) s’est engagé à investir 9 millions $ par an pour soutenir ces pratiques mixtes, pour un total de 45 millions $ sur cinq ans, dont 2 360 000 $ par année sont consacrés exclusivement au financement de nouvelles équipes mixtes.

« Le déploiement d’équipes mixtes d’intervention psychosociale et policière a des effets directs et très positifs sur le terrain. Nous relevons une très nette diminution de la pression sur les services du réseau, de même qu’une amélioration de l’ensemble des services que nous apportons à la population. Ces interventions nous permettent d’offrir une réponse adaptée et rapide à une personne qui traverse une situation de crise afin de stabiliser son état et d’assurer sa sécurité. En soutenant des projets de consolidation de ces services, nous nous assurons d’améliorer les trajectoires dans les services sociaux et d’éviter de nombreuses consultations à l’urgence pour des problématiques psychosociales ou pour des troubles de santé mentale », a déclaré, par voie de communiqué, le ministre Carmant

« Les policiers sont souvent sollicités comme des intervenants de première ligne pour des situations pour lesquelles des besoins psychosociaux sont observés. Avec l’augmentation du nombre d’appels provenant de la population et des lignes partenaires, l’ajout de ressources humaines ainsi que le choix des pratiques mixtes d’interventions psychosociales et policières sont des solutions intéressantes pour des résultats plus efficaces. Je me réjouis de ces investissements supplémentaires qui feront la différence sur le terrain », a ajouté le ministre Bonnardel.

« Je suis heureux que les territoires de Maskinongé et d’Arthabaska-et-de-l’Érable puissent bénéficier de ce projet novateur. Ce partenariat entre les policiers et les intervenants sociaux est très important. Il permettra à notre région de mieux répondre aux attentes de la population. Il nous aidera aussi à renforcer le dialogue et le lien de confiance entre les policiers et les citoyens, les groupes communautaires et les intervenants. Cela contribuera à une meilleure cohabitation sociale ainsi qu’à la prévention de la judiciarisation », a indiqué M. Allaire.

« Excellente nouvelle pour notre territoire que ce déploiement des équipes mixtes d’interventions psychosociales et policières. Nous pourrons mieux répondre aux besoins de la population et surtout intervenir d’une manière préventive pour éviter les situations de crise et le recours aux services hospitaliers. Nous venons ainsi bonifier l’offre de service à notre population plus vulnérable, et ce, pour le bien-être de toute notre communauté », a conclu Éric Lefebvre, député d’Arthabaska et whip en chef du gouvernement.

Faits saillants :

  • En contexte d’intervention de crise, les expériences de pratiques mixtes d’interventions psychosociales et policières de proximité menées jusqu’à maintenant démontrent que la présence ou le soutien d’intervenants sociaux facilite le désamorçage de la crise et permet notamment une analyse de la situation psychosociale de la personne et des facteurs de risque ainsi qu’une estimation de la dangerosité.
  • Ces pratiques permettent également d’assurer l’accessibilité, la fluidité et la continuité des services par l’orientation de la personne, de la famille et de l’entourage vers les services appropriés. En réduisant le risque d’interventions policières répétées, elles favorisent un retour à une situation d’équilibre, permettant le rétablissement de la personne dans la communauté.
  • Rappelons que le 20 juin 2022, un appel de projets a été lancé, invitant les établissements du réseau de la santé et des services sociaux désirant développer de nouvelles équipes mixtes à soumettre une demande d’aide financière au MSSS.

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