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Insalubrité au centre-ville de Shawinigan : plusieurs actions en cours

Courtoisie de la Ville de Shawinigan.

La Ville de Shawinigan souhaite informer la population des derniers développements dans les dossiers d’insalubrité au centre-ville.

À commencer par l’incendie qui a complètement détruit deux bâtiments et endommagé sévèrement un troisième sur la 4e rue de la Pointe au mois d’octobre dernier. Actuellement, l’article 30 du règlement SH.202 sur la construction stipule qu’un propriétaire dispose d’une période de six mois pour procéder à la démolition ou au ramassage d’un bâtiment incendié. Dans l’intervalle, la Ville n’a pas de pouvoir d’intervention. Ce délai étant actuellement expiré, c’est la raison pour laquelle un avis de détérioration sera déposé lors de la séance extraordinaire d’urbanisme du 26 mai prochain, comme prévu aux articles 145.41 et suivants de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme.

«Au cours des six derniers mois, nous avons maintenu un canal de communication constant avec les propriétaires afin de leur donner une chance d’exécuter les travaux, mais à ce jour, force est de constater que rien n’a bougé. Ceci est sans compter les nombreuses actions légales entreprises par nos avocats. Assez, c’est assez! », mentionne le maire de Shawinigan, Michel Angers.

À la suite de ce dépôt, les propriétaires auront un délai de 60 jours pour s’exécuter. Si, une fois de plus, cet ultimatum n’est pas respecté, la Ville peut acquérir, de gré à gré ou par expropriation, les immeubles visés.

« Nous aurions également pu nous adresser à la Cour supérieure afin d’obtenir une injonction pour nous permettre de réaliser nous-mêmes les travaux, mais la crainte de ne jamais revoir les centaines de milliers de dollars nécessaires à l’exécution des travaux est trop forte. Sans compter que les terrains n’auraient pas appartenu à la Ville. C’est la raison pour laquelle nous procédons de la sorte », a ajouté M. Angers.

Maintenant, concernant l’immeuble du 303, 5e rue de la Pointe, où l’on retrouve actuellement un nombre important de chats au rez-de-chaussée, plusieurs actions légales ont été entreprises à l’égard du locataire ainsi que du propriétaire.

Encore hier, des inspecteurs de la Société protectrice des animaux se sont rendus sur place, à la suite de nombreuses plaintes citoyennes et à la demande de la Ville. Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), qui a le pouvoir d’aller chercher les animaux sur place, ainsi que nos inspecteurs municipaux, ont également été interpellé. « Nous sommes confiants de régler rapidement cette situation, que nous jugeons également inacceptable », a tenu à préciser le premier magistrat.

« À n’en point douter, ces dossiers sont classés prioritaires à la Ville et tout est mis en œuvre afin de les régler », souligne la directrice générale de la Ville, Kim Dumais.

D’ailleurs, la Ville fera le point avec la population aussitôt qu’une des deux situations connaîtra de nouveaux développements.

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