Continuant d’augmenter son catalogue de nouveaux succès ska, punk, folk et reggae festifs, Jérôme 50 rapplique aujourd’hui avec « Le pauvre riche », troisième extrait de son troisième album Anarcolique, à paraître ce printemps sous Bravo. L’extrait est offert sur les plateformes d’écoute et de téléchargement, et la sortie d’album Anarcolique est prévue pour le 2 mai.
Le triste gratteux d’guitare
Dépressif à force de boire
Le minuscule pourboire
Qu’y fait su’l trottoir
Aurait p’t-être pu l’goût d’se tuer
Si y était rétribué
Avec du papier
Comme les prostituées
Le nain envie le sans-abri
Le sans-abri envie l’BS
Le BS envie l’musicien
Le musicien envie la pute
Parce qu’on est tous le riche ou le pauvre de que’qu’un
« Le pauvre riche », c’est ce qu’on appelle une chanson à récapitulation ou encore une chanson de longue haleine : à chaque refrain s’ajoute un nouvel élément qui l’allonge d’une strophe, et on doit repasser sur l’entièreté de ceux-ci avant de poursuivre. Dans le cas de « Le pauvre riche », l’histoire commence avec un nain qui « se dit qu’la vie s’rait plus belle / avec des jambes comme celles / du sans-abri qui fouille dans les poubelles » – puis le sans-abri envie quelqu’un d’autre, et ainsi de suite jusque dans les hautes sphères du pouvoir et du fric jusqu’à ce que – surprise! – le dernier mentionné envie le pauvre nain du début. Tout ça pour relativiser la richesse sur fond de trame reggae – avec une finale ska-punk bien envoyée qui vient donner un dernier souffle à ce long récit.
« Le pauvre riche » fait suite aux extraits « Y a pu d’poude dans poude » et « La plus belle fille du moshpit », qui trône sur les palmarès radio plusieurs mois après sa sortie – trois pièces qui se retrouveront sur Anarcolique, son troisième album, à paraître le 2 mai sous Bravo. Témoignant d’un virage davantage punk-rock décliné en différents sous-genres (folk-punk, ska-punk, skate-punk, grunge) tout en conservant une touche pop, Anarcolique est influencé par Québec Redneck Bluegrass Project,Les Colocs et Les Cowboys Fringants aussi bien que par NOFX et The Interrupters. L’album comporte plusieurs thèmes irrévérencieux : Jérôme 50 y jase de conspirationnisme et de critique de la censure autant qu’il se lance dans les chansons de party et de boisson, tout en se demandant qu’est-ce que le but d’un musicien de rue dans la vie (comme sur « Anarcolique » et la présente « Le pauvre riche »). Comme son titre le laisse présager, Anarcolique, joue avec la langue d’ici pour faire lever le party comme on sait si bien le faire au Québec – pis le party va lever sur un pas pire temps à compter du 2 mai : marquez vos calendriers!
