La MRC de Mékinac a décidé d’acheminer quelques questions citoyennes reçues depuis l’annonce de sa consultation publique sur son règlement de contrôle intérimaire (RCI) directement au cabinet du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, M. Pierre Fitzgibbon.
Les questions citoyennes acheminées au ministre portent sur 6 sujets, soit les retombées économiques régionales, la rentabilité du projet de TES Canada, le rôle du ministère dans les orientations gouvernementales en aménagement du territoire (OGAT) en matière de développement éolien, l’impact tarifaire de la privatisation de la production d’énergie au Québec, les garanties exigées par le ministère pour assurer un démantèlement d’éoliennes et les coûts de l’intégration de l’énergie éolienne au réseau d’Hydro-Québec.
Depuis deux semaines, par le biais de son site Mekinacconsulte.com, la MRC de Mékinac a reçu des dizaines de questions. La plupart concernaient le projet de RCI de la MRC, mais plusieurs concernaient aussi des orientations d’Hydro-Québec et du gouvernement du Québec. En prévision de la consultation publique qui aura lieu le 29 avril prochain, et ne pouvant répondre pour le gouvernement lui-même, le conseil de la MRC a donc décidé de tenter d’obtenir auprès de M. Fitzgibbon des réponses aux questions posées par ses citoyens et citoyennes.
« Nous, comme MRC, on ne peut pas répondre à toutes les questions, mais on tient à ce que les gens obtiennent des réponses. En plus, il y a plusieurs questions là-dedans auxquelles même les élu.e.s eux-mêmes voudraient avoir des réponses », a expliqué Mme Caroline Clément, préfète de la MRC.
Une lettre officielle a été acheminée jeudi au bureau du ministre Fitzgibbon qui est aussi ministre du Développement économique régional. Les ministres des Affaires municipales Andrée Laforest ainsi que les député.es de la région ont reçu une copie de la lettre (voir pièce jointe).
Mme Clément a confié ne pas nécessairement espérer des réponses avant la consultation du 29 avril, mais précise que l’information sera transmise aux citoyens et citoyennes dès qu’elle sera reçue du ministère. « Nous, on est de bonne foi, on veut pouvoir transmettre de la bonne information à notre population et à nos élu.e.s. Ce n’est que de cette manière qu’on peut, en démocratie, prendre une décision éclairée », a conclu Mme Clément.