Située dans le district du Carmel, l’avenue A a officiellement été rebaptisée « l’avenue des Filles-de-Jésus » en l’honneur de la communauté religieuse du même nom. Entériné par le comité de toponymie de la Ville de Trois-Rivières, ce changement est le fruit d’une initiative de la Maison Albatros et de sa Fondation.
Trois-Rivières comme tête de pont
Arrivées de Bretagne en 1902, les Filles de Jésus ont fait figure de pionnières dans le domaine de l’éducation en Mauricie. De Batiscan à Saint-Alexis-des-Monts, de Sainte-Thècle à Saint-Didace, les ‘’sœurs françaises’’ ont en effet été présentes dans plus d’une quarantaine de paroisses, et c’est à Trois-Rivières que tout débuta. En plus d’avoir occupé le manoir de Tonnancour, elles ont notamment eu pignon sur rue dans le quartier Saint-Sacrement. C’est à cet endroit même que la Ville a choisi d’y enraciner l’avenue des Filles-de-Jésus.
Depuis déjà deux ans, les bâtiments de la nouvelle avenue des Filles-de-Jésus accueillent la Fondation et la Maison Albatros, qui offre des services et des soins aux personnes en fin de vie. Les membres de la congrégation ont également contribué à la fondation de l’organisme Le Traversier, un centre de jour et d’entraide en santé mentale situé sur la même avenue depuis de nombreuses années. Le site accueille finalement la Maison Re-Né qui vient en aide aux personnes coinfectées ou vivant avec le VIH/sida ou l’hépatite C.
