Le CNETE interpelle madame la députée Marie-Louise Tardif : la coupure du financement du MEIE menace les capacités d’innovation dans notre région

Courtoisie du Centre national en électrochimie et en technologies environnementales (CNETE)

Le Centre national en électrochimie et en technologies environnementales, le CNETE, CCTT en du Cégep de Shaawinigan lance aujourd’hui un appel à Mme Marie-Louise Tardif, députée de la circonscription de Saint-Maurice-Champlain, afin qu’elle intervienne auprès du ministre délégué à l’Économie, M. Christopher Skeete, pour qu’il reconsidère la décision de son ministère, de retirer, sans préavis, le financement de base historique accordé aux CCTT.

Ce financement de 5,1M$ représente 20% du financement de base des CCTT permettant de soutenir des éléments cruciaux au fonctionnement des CCTT : le maintien des infrastructures, les opérations administratives, la capacité d’accompagnement des entreprises et la stabilité de l’expertise des équipes de recherche.

Ce retrait envoie un signal troublant de non-reconnaissance du rôle des CCTT par le MEIE, malgré leur contribution directe à l’innovation, à la compétitivité des PME, et au développement régional. Avec un contexte économique en pleine mouvance, tant au Canada qu’à l’international, les solutions en de productivité, d’innovation et de diversification des marchés s’inscrivent comme un levier de développement incontournable.

« Cette décision nous place dans une situation de précarité injustifiée, et remet en question notre capacité à répondre aux besoins croissants des entreprises du Québec », affirme Nancy Déziel, directrice générale du CNETE.

Une inquiétude partagée dans tout l’écosystème régional

Cette coupure, combinée aux restrictions budgétaires qui affectent l’ensemble du réseau collégial, suscite une vive inquiétude chez nos partenaires régionaux. Les entreprises que nous accompagnons, les organisations de développement économique, la fédération des Cégeps et plusieurs leaders régionaux nous ont déjà fait part de leur préoccupation.

Ce sont les entreprises d’ici qui seront les premières touchées : des PME qui comptent sur notre appui pour moderniser leur production, augmenter leur productivité, innover dans leurs procédés, former leur main-d’œuvre et rester compétitives. Ce retrait menace également l’accès à l’expertise pour les milieux communautaires, les municipalités et les coopératives qui bénéficient de notre accompagnement.

Nous appelons Mme Tardif à porter la voix des acteurs de sa circonscription à l’Assemblée nationale, et à interpeller le ministre afin que ce retrait soit reconsidéré de toute urgence.

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