Le PQ dénonce la CAQ pour des coupures budgétaires de fin d’année touchant la santé et l’éducation

Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois - Courtoisie Assemblée nationale du Québec

Le député de Camille-Laurin, porte-parole en matière d’Économie et chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, ainsi que le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, déplorent les coupures imprévues de fin d’année de la CAQ qui démontrent leur manque de rigueur et de planification.

En bref

  • Le Parti Québécois constate avec stupéfaction les coupures imprévues de fin d’année qui entraîneront des conséquences notamment sur le réseau de la santé et de l’éducation. 
  • Ces coupures démontrent le manque de rigueur et de planification de la CAQ
  • Les députés demandent que les ministres Drainville et Dubé s’expliquent sur ces décisions budgétaires
  • Le Parti Québécois demande la création d’un poste de directeur parlementaire du budget

Le Parti Québécois constate avec inquiétude les coupures imprévues annoncées par la CAQ en toute fin d’année dans le réseau de la santé et des services sociaux, de l’éducation et dans certains secteurs de l’économie. L’instabilité et le climat d’imprévisibilité que de telles coupes génèrent découlent d’abord et avant tout du manque de rigueur et de l’absence de planification récurrents de la CAQ. 

« Lorsqu’on parle de 200 millions de coupures en éducation et de 1,5 milliard en santé, non seulement il s’agit de sommes importantes qui auront un impact immédiat sur les services directs offerts à la population, mais c’est surtout un bris de confiance, car il s’agit de budgets confirmés et autorisés par la CAQ elle-même. Encore une fois, on constate qu’on ne peut pas se fier à la CAQ et que cette absence de fiabilité génère beaucoup d’incertitudes. Il en va de même pour certains secteurs de l’économie, prenons par exemple le programme Roulez vert, qui, sans avertissements ni explications, se voit coupé en toute fin d’année. On ne peut pas gérer les finances et l’économie de façon aussi amatrice. La prévisibilité et la stabilité sont essentielles dans chacun de ces secteurs et la CAQ a failli à la tâche à nouveau », déclare le chef du Parti Québécois. 

Pour sa part, Pascal Bérubé souligne que le déficit historique de 11 milliards de dollars explique en bonne partie ces décisions du gouvernement: « Nous devons rappeler que ce gouvernement a été l’un des plus dépensiers de l’histoire moderne du Québec. La CAQ a la dépense électoraliste facile : nous avons comptabilisé plus de 5 milliards de dollars en dépenses frivoles et en décisions douteuses de toutes sortes. C’est ce gaspillage qui amène la CAQ à échouer dans sa planification budgétaire. Les impacts seront bien réels dans plusieurs domaines, dont en santé et en éducation. C’est le cas d’ailleurs dans ma circonscription : l’urgence de Mont-Joli réduira ses heures d’ouverture la fin de semaine dès janvier prochain. C’est sans oublier également les coupures en francisation, la suspension du programme d’adaptation des domiciles pour les personnes handicapées, les coupures dans l’entretien des écoles et j’en passe. »

Le Parti Québécois en profite pour réitérer sa demande d’avoir un directeur parlementaire du budget pour qu’à l’avenir les questions budgétaires soient évaluées objectivement par une personne neutre. À court terme, les deux députés somment qu’au minimum, les ministres Drainville et Dubé s’expliquent aux Québécois sur la nature des coupures annoncées en catimini juste avant Noël. Aux yeux du Parti Québécois, il est inacceptable que le premier ministre de même que ses ministres se cachent alors que toute la population constate qu’il y aura des impacts substantiels dans chacune des régions du Québec.

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