Les vingt-trois employés municipaux de Saint-Boniface tiennent à exprimer collectivement leur profond malaise face aux commentaires diffamatoires, aux accusations mensongères et aux propos hostiles dont ils sont régulièrement la cible sur certaines plateformes de médias sociaux locales, notamment le Babillard Saint-Boniface et le Babillard Saint-Boniface (le groupe).
Ces débordements, souvent publiés sans filtre ni modération adéquate, portent atteinte à leur réputation, créent un climat de travail toxique et nuisent à leur bien-être psychologique. Le tout est exacerbé par la présence de profils anonymes, qui alimentent les tensions et favorisent les attaques personnelles sans responsabilité réelle.
Les employés dénoncent également l’inaction des administratrices de ces groupes, qui n’effectuent que peu ou pas de modération, laissant ainsi proliférer des propos inacceptables et des attaques injustifiées.
Dans certains cas, les comportements observés s’apparentent à une forme de quérulence, soit la tendance à multiplier les plaintes, les reproches ou les attaques abusives dans une logique de confrontation, nuisant à la mission même des employés municipaux.
Pour faire face à cette situation, les employés ont remis, le jeudi 5 juin au matin, une lettre collective signée par l’ensemble du personnel, demandant à la direction d’obtenir un avis juridique afin d’évaluer les recours possibles et de faire valoir leur droit à un environnement de travail sain, tel que le prévoit la Politique municipale de prévention du harcèlement, de la violence et de l’incivilité. À la suite de cette démarche, la Municipalité s’est engagée à prendre les mesures appropriées pour soutenir les employés dans leurs revendications légitimes.
Il est normal et sain d’avoir des débats dans une démocratie municipale. Toutefois, l’intimidation, le harcèlement et la désinformation n’ont pas leur place dans nos échanges, que ce soit en ligne ou ailleurs.
Par cette prise de parole collective, les employés de la Municipalité demandent que cessent ces comportements inacceptables, et réitèrent leur volonté de servir la population avec professionnalisme et intégrité, dans un climat de respect mutuel.
