Protéger la gestion de l’offre une fois pour toutes !

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Le député de Montcalm, Luc Thériault; le porte-parole en matière d’Agriculture, d’Agroalimentaire et Gestion de l’offre, Yves Perron; de même que le porte-parole en matière de Commerce International, Simon-Pierre Savard-Tremblay, étaient réunis aujourd’hui en point de presse afin d’annoncer le dépôt d’un nouveau projet de loi visant à protéger intégralement la gestion de l’offre dans les futurs accords commerciaux.

« Plus de 6000 entreprises agricoles québécoises opèrent selon le modèle de la gestion de l’offre. L’agriculture est un secteur économique très important, mais c’est plus que cela, ça représente un modèle de gestion sain, équitable et qui favorise l’agriculture à échelle humaine », souligne le porte-parole en Agriculture, Agroalimentaire et Gestion de l’offre, Yves Perron.

« Le projet de loi a été rendu nécessaire après une série de brèches contenues dans trois accords commerciaux consécutifs avec l’Europe, avec dix pays de la zone Pacifique et avec les États-Unis et le Mexique. Ces concessions ont été faites autant sous les libéraux que sous les conservateurs, et ce, même si tous les partis fédéraux se sont engagés unanimement à cinq reprises à protéger intégralement la gestion de l’offre par le biais de motions initiées par le Bloc Québécois », rappelle Simon-Pierre Savard Tremblay.

« Les multiples motions unanimes votées au fil des années dans ce Parlement pour la protection intégrale du système de gestion de l’offre n’ont pas été respectées. Les parlementaires ne semblent pas se sentir liés par celles-ci, mais nous sommes ici pour leur rappeler qu’il y a moins de deux ans, 250 députés se sont levés pour voter en faveur de C-216, le même projet de loi mort au feuilleton à cause des élections de 2021. J’espère que ceux et celles qui ont été réélus seront conséquents et réitéreront cet appui », avise Luc Thériault, porteur du projet de loi déposé aujourd’hui.

La gestion de l’offre permet notamment de limiter les importations de produits sous gestion de l’offre (produits laitiers, œufs, volaille et dindon), afin que le marché se suffise à lui-même en fonction de la consommation et des coûts de production. « Toutefois, le gouvernement a fini par mettre la gestion de l’offre sur la table et ce, même s’il s’était engagé plusieurs fois devant le Parlement à protéger intégralement ce système », conclut Yves Perron.

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