Sécurité routière Québec : le Parti Québécois réclame l’armement des contrôleurs pour stopper le Far West sur les routes

Joël Arseneau, député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti Québécois en Transport et en Sécurité publique

Le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti Québécois en Transport et en Sécurité publique, Joël Arseneau, insiste qu’il faut armer les constables du contrôle routier et de leur permettre de recommencer à intercepter les chauffeurs qui ne respectent pas les lois. Depuis près de sept mois, la CAQ tolère qu’aucune interception de camion ne soit faite sur les routes et, faute d’agir, un gouvernement péquiste remédiera à la situation.

EN BREF

  • Le Parti Québécois demande au gouvernement d’armer dès maintenant les contrôleurs routiers afin que les interceptions sur la route puissent reprendre ;
  • Joël Arseneau déplore l’inaction du gouvernement depuis sept mois, alors que s’accumulent des accidents et qu’il en coûte des millions à l’État ;
  • Le député a visité un poste de contrôle routier mardi dernier.

C’est en compagnie de plusieurs représentants des constables du contrôle routier que le député péquiste a formulé son intention de mettre fin au Far West qui a cours sur les routes depuis le 6 mars dernier. Rappelons que depuis cette date, le tribunal administratif du travail (TAT) a formellement interdit aux contrôleurs d’effectuer des interceptions sur la route.

« On envoie le personnel de Contrôle Routier Québec (CRQ) avec un équipement insuffisant faire des interventions dangereuses sur lesquelles on n’accepterait jamais d’envoyer un policier ou une policière sans l’arme de service et sans formation adéquate. Les contrôleurs ne peuvent plus faire ce pour quoi on les a embauchés : assurer la sécurité de nos routes et des automobilistes. Aujourd’hui, près de sept mois ont passé, sept mois où le gouvernement n’a strictement rien fait et refuse toujours d’armer les contrôleurs pour les renvoyer sur la route. Si le premier ministre croit vraiment, comme il le prétend, que la sécurité des citoyens est une des responsabilités centrales de tous les gouvernements, il doit prendre dès maintenant la décision d’équiper comme il se doit les constables pour qu’ils retournent sur la route. Faute d’aller de l’avant, un gouvernement du Parti Québécois s’en occupera », affirme Joël Arseneau.

L’inaction caquiste a des effets concrets sur les routes et la société, clame le porte-parole péquiste.

« Voici le bilan des sept derniers mois : on a perdu au moins 8 millions de dollars en infractions parce que des pommes pourries passent devant les postes de contrôle sachant qu’on ne les arrêtera pas. On endommage les routes prématurément parce que les charges ne peuvent plus être contrôlées efficacement, et ce en toute impunité et aux frais des contribuables. Une industrie au complet souffre parce que le gouvernement laisse proliférer une concurrence à bas prix, illégale et dangereuse. Mais, surtout, on est témoins d’accidents intolérables, déplorables et évitables parce qu’on applique plus nos lois sur les routes », souligne Joël Arseneau.

Ce dernier a visité ce mardi un poste de contrôle routier et espère que la visite qu’ont également faite hier les ministres de la Sécurité publique et des Transports ouvrira les yeux à la CAQ.

« J’ai parlé aux contrôleurs qui m’ont rapporté les dangers auxquels ils faisaient face avant le 6 mars ainsi que ceux qu’ils vivent quotidiennement. Je ne vois pas comment le gouvernement peut tolérer plus longtemps que des gens formés et dévoués demeurent cantonnés aux postes de contrôle, incertains sur leur avenir et surtout, incertains quant à la sécurité des routes qu’ils doivent en principe surveiller. En ne faisant rien pour les ramener sur la route, le gouvernement laisse des véhicules mal entretenus et conduits par des personnes non qualifiées circuler parmi la population. C’est injustifiable et il faut agir dès maintenant », conclut Joël Arseneau.

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