Un mineur a été arrêté à Shawinigan le 30 janvier après avoir fait des menaces anonymes à l’école, par écrit et au moyen d’un ordinateur. Ces menaces ont été découvertes par l’établissement scolaire le lundi 27 janvier. Les policiers de la SQ Ville de Shawinigan ont été appelés sur place à 11 h 45 ce même jour et ont été présents à l’école chaque jour depuis, menant plusieurs rencontres dans le cadre de l’enquête, en collaboration avec le milieu scolaire.
Aujourd’hui le 30 janvier, un jeune d’âge mineur a été arrêté en lien avec ces menaces. Sa rencontre avec les enquêteurs a permis de renforcer l’hypothèse d’une « mauvaise blague non réfléchie ». Avec l’accord du DPCP du secteur jeunesse, le suspect a été libéré sous promesse de comparaître en avril 2025 au palais de justice de Shawinigan en chambre de la jeunesse. Il sera soumis à des conditions d’ici là.
Dans les situations qui impliquent des mineurs, une collaboration entre les différents partenaires du milieu est mise en place. Elle implique les secteurs de la police, la justice, les services sociaux, le milieu scolaire et la protection de la jeunesse pour ne nommer que ceux-ci.
- Ressources d’aide pour les jeunes et leurs parents (voir image ici-bas).
- Vidéo SQtv : Invincible derrière un clavier : https://www.youtube.com/watch?v=Mcp8TDi5vZI
- Ce que la loi prévoit pour les adolescents : Lorsqu’un individu commet une infraction criminelle, il peut être arrêté, accusé, comparaître au palais de justice et être détenu. Il s’agit de la judiciarisation. Le processus est plus simple pour les adultes mais plus nuancé chez les jeunes contrevenants, et ce, dès l’âge de 12 ans. Pour les mineurs, des mesures et sanctions extrajudiciaires existent. Elles offrent une possibilité aux jeunes de corriger leur comportement sans entrer dans le système judiciaire traditionnel. Un dossier criminel peut venir affecter plusieurs autres aspects de la vie comme des possibilités d’emploi ou de voyager.
Qu’arrive-t-il si un jeune de moins de 12 ans commet une infraction criminelle? Un jeune de moins de 12 ans ne peut pas être accusé d’avoir commis une infraction criminelle. Cependant, des conséquences existent à la maison ainsi que des suivis possibles par le CIUSSS, la DPJ, le système scolaire, la police et d’autres organismes. En fait, les gestes ne demeureront pas impunis.